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Le Blog d'Assem Ekue

13 décembre 2010

Accord UFC-RPT

Quel Bilan?

 

Le 26 Novembre 2010  l'accord signé entre le RPT et  l'UFC bouclait les 6 mois après lesquels selon Gil Christ, la vie des Togolais devait changer drastiquement. Mais à la surprise générale, cet accord n'a apporté au Peuple que plus de misère. C'est suite à cet accord que les violations des droits de l'homme ont atteint leur paroxysme avec la répression brutale des forces de l'ordre des manifestations du FRAC et des défenseurs des droits de l'homme tout ceci couronné par l'exclusion des députés  de l'ANC de l'Assemblée Nationale. C'est également sous cet accord que le prix des produits pétroliers a grimpé suscitant le mécontentement de la population qui est descendue spontanément des les rues, une sortie réprimée par les forces de l’ordre et qui fait un mort. A travers toute cette analyse, la conclusion à tirer est simplement que cet Accord n’a rajouté que plus de misère aux Togolais, donc un bilan totalement négatif. Il ressort de ceci que ce n’est pas l’UFC et le RPT seuls qui peuvent régler les problèmes auxquels fait face le Togo.

 

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3 décembre 2010

Grande marche du FRAC (ANC, SURSAUT-TOGO, ALLIANCE, PSR, ADDI) samedi 04 décembre

L’alliance nationale pour le changement (ANC),  Sursaut-Togo, l’Alliance, le Pacte Socialiste pour le renouveau (PSR)  , l’Alliance des Démocrates pour le Developpement intégral  (ADDIP) constitués en Front républicain pour l’alternance et le changement (FRAC), remercient les populations togolaises pour leur mobilisation et les invitent à prendre part massivement aux manifestations suivantes :

Vendredi  03 decembre 2010

  - Prière musulmane à la grande mosqué de Lomé à 13h

Samedi 04  décembre 2010

Grande marche à partir de 13heures dans les rues de Lomé pour :

- Dénoncer  et condamner les violations les articles 52 de la constitution et 6 du règlement intérieur de l’assemblée nationale par les juges de la cour constitutionnelle et le président de l’Assemblée nationale

- Exiger le rétablissement de leur droit, des 9 députés de l’ANC arbitrairement exclus de l’Assemblée nationale

- Dénoncer les holdup électoraux systématiquement soutenus par la cour constitutionnelle aux ordres et exiger que le pouvoir soit remis à celui   que le peuple togolais a souverainement choisi lors des élections présidentielles du 04 mars 2010-12-02

Dimanche  05 décembre 2010-12-02

- Messe d’action de grâce l’église St Augustin d’Amoutivé à 08heures

Fait à Lomé le 30 Novembre

Pour le FRAC

Le secrétairiat national à la communication de l’ANC

Eric Dupuy

29 novembre 2010

Grand meeting de l’ANC

Une foule immense autour de Fabre pour dénoncer le mensonge et l’arbitraire

anc Les militants et sympathisants de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) se sont retrouvés samedi dernier pour un grand meeting à la plage de Lomé. La mobilisation a été grande et les militants présents étaient visiblement déterminés et engagés dans la défense des idéaux du changement au Togo. Tous les partis amis, membres du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) qui a défendu la candidature du Jean-Pierre Fabre lors de la présidentielle du 04 mars ont pris part à ce grand rassemblement.

Au cours de ce meeting, tous les leaders qui se sont succédé à la tribune se sont réjouis de la création de l’ANC. Ils n’ont pas également manqué de dénoncer le coup de force institutionnelle de l’Assemblée nationale et de la Cour Constitutionnelle.

Le professeur Aimé Gogué de l’ADDI, le premier à prendre la parole, a estimé qu’avec la création de l’ANC au Togo, toutes les chances sont réunies pour que le RPT disparaisse. Mais pour que cela soit possible, il a appelé chaque togolais à manifester personnellement pour le départ de ce régime. Abi Tchessa du PSR, s’est pour sa part insurgé contre la décision immorale de la Cour Constitutionnelle. Pour lui, le RPT et ses acolytes ont pris tout dans le pays, ils ont pris l’âme de ce pays. Mais, rassure-t-il, l’opposition regroupée au sein du FRAC va récupérer l’âme, le destin et le pouvoir à travers sa lutte.

Sanvie Clifford de Sursaut-Togo, le mouvement de Kofi Yamgnane a de son côté fustigé le comportement antipatriotique de Gilchrist Olympio. « l’UFC est devenue l’ombre d’elle-même, oublions-le et remercions Gilchrist Olympio », a-t-il dit avant de démentir les allégations de rupture de Kofi Yamgnane avec le FRAC.

Plusieurs interventions ont été également enregistrées dans les rangs de l’ANC. On citera entre autres, celle du député de Tchaoudjo, Ouro-Akpo Tchagnao qui était la grande attraction de ce meeting. Il a été accueilli par une clameur indescriptible avant de monter sur le podium. Pour rappel, l’homme a voulu en découdre avec le Président de l’Assemblée nationale Abass Bonfoh. Isabelle Améganvi, l’autre exclue de l’Assemblée par décision de la Cour Constitutionnelle ainsi que le premier vice-président de l’ANC, Patrick Lawson ont également régalé l’assistance. Le dernier a présenté au public, le logo du nouveau parti, l’ANC. Il a aussi demandé que les députés dans la tourmente trouvent soutien auprès de la population.

Jean-Pierre Fabre qui a clôturé le meeting a dénoncé le comportement des juges de la Cour Constitutionnelle qui depuis 1998 ne cessent de fouler aux pieds les lois du pays. Il a, à cet effet, demandé la dissolution de cette Cour. Il a également annoncé la reprise des marches hebdomadaires du FRAC pour protester contre l’arbitraire qui règne dans le pays. « Ce qui dérange notre pays, c’est le fait que les droits soient bafoués par ceux qui nous gouvernent. La Cour Constitutionnelle doit être dissoute. Le RPT compte seulement sur les militaires. Je vous convie à être éveillés et à nous soutenir, car le pouvoir c’est vous le peuple », a-t-il conclu.

Olivier GLAKPE


Réactions des responsables politiques lors du meeting

Gogué Tchaboré (pdt  ADDI)

« Je suis venu aujourd’hui pour vous dire que ADDI est avec l’ANC. Nous avons attendu longtemps la création de l’ANC pour faire revivre le FRAC. Avec votre sortie massive de ce matin, vous venez de montrer que le peuple togolais est le leader historique de l’opposition et non une personne quelconque. Tout le monde pensait qu’avec la défection de certains parmi nous, l’opposition était finie. Mais, je voudrais vous dire que le peuple ne finit jamais et il ira au bout de son objectif. En Afrique du Sud, l’Apartheid avait les richesses, les armes mais l’ANC l’a fait disparaître. Nous avons également l’ANC et le FRAC au Togo. Je suis convaincu que le RPT aussi va disparaître. Cela suppose que nous les Togolais individuellement, nous soyons mobilisés et fermes pour atteindre ce but. Nous comptons sur vous et sur l’ANC pour que le FRAC vive et continue la lutte ».

Me Abi Tchessa, (SG PSR)

« Nous pouvons nous réjouir parce que nous nous sommes retrouvés après une pause. Nous allons danser comme réponse aux souffrances que le régime RPT et ses acolytes veulent infliger au peuple. Dans notre danse, nous allons aussi exprimer notre désir de prendre en main notre destin. La Cour Constitutionnelle, l’Assemblée Nationale c’est le peuple, le pouvoir c’est le peuple. Ces gens ne comprennent absolument rien. Nous étions ici pour dénoncer le hold-up électoral.

Cette dénonciation est toujours d’actualité sauf que nous allons lui ajouter celle du hold-up institutionnel. Le RPT et ses acolytes ont confisqué tout dans le pays. Nous allons les récupérer à travers notre lutte. Sachez que sur le chemin de notre lutte, il y aura des obstacles, des embûches mais nous arriverons à bon port. Nous allons chasser ces gens et substituer le pouvoir du peuple à celui du mal instauré dans le pays. Ce qui se passe au Togo est incompréhensible. Les Togolais sont tous les jours rackettés et leurs droits sont systématiquement piétinés et violés. Leurs institutions sont confisquées. Ce que j’appelle « gangstérisme politique ».

Je remercie mes frères et sœurs qui ont créé l’ANC pour que la lutte recontinue avec un nouvel élan. La naissance de l’ANC est le point de départ d’une nouvelle lutte qui va libérer le peuple togolais. Les dirigeants du Togo n’ont que faire de la misère du peuple. Ils veulent imposer leur diktat à ce pays mais je leur dis qu’ils sont venus dans un monde en retard. Plus jamais, nous n’allons plus nous laisser faire. Depuis le 04 mars 2010 jusqu’à maintenant, tout ce que nos dirigeants ont su faire est d’infliger des souffrances au peuple. L’absurde a été atteint lorsqu’ils ont chassé des députés de l’Assemblée Nationale. Tout ce qu’ils disent pour couvrir cette affaire ignoble n’est que de la bouillabaisse. Avec l’ANC, le FRAC et leurs partenaires, nous sommes debout pour reprendre la lutte ».

Isabelle Améganvi (2e vice-présidente ANC)

« Je vous remercie pour tous vos messages de soutien que vous nous avez adressé après que la Cour Constitutionnelle nous a chassés de l’Assemblée Nationale. Cela m’a fait dire que si nous devons être chassés pour que les Togolais nous affichent de plus leur amitié, alors qu’on nous chasse vite. Nous devons rester fermes pour faire face à la lutte et je suis sûre que nous aurons une issue. Ce qui s’est passé la fois dernière à l’Assemblée était quelque chose d’anormal. C’est encore le Togo qui a initié la chasse des députés à l’Assemblée au gré de la volonté d’une seule personne qui est le président de l’hémicycle. Avant qu’il ne réussisse sa sale besogne, il s’est appuyé sur son nouvel ami Gilchrist Olympio.

Comme Gilchrist est décidé à nous nuire, nous sommes aussi maintenant debout pour lui opposer notre force. Qu’il veuille ou pas, il nous trouvera toujours sur son chemin. Il a oublié qu’il y a vingt (20) ans nous Isabelle Améganvi, Jean-Pierre Fabre et Patrick Lawson avions fait face aux balles et aux tribulations au moment où il est à l’aise en Europe. Il a oublié que Marc Atidépé et autres sont morts pour sa cause. Nous, nous n’allons pas oublier ces temps. S’il s’est trouvé le luxe pour s’acoquiner à Abass Bonfoh pour causer des cauchemars aux Togolais, nous aussi nous allons lui en faire de même. Nous sommes aujourd’hui sur le qui-vive pour faire face et ses manœuvres les déjouer ».

Patrick Lawson (1er vice-pdt ANC)

« Nous avons le devoir de vous faire connaître l’ANC. Le dimanche 10 octobre 2010 à dix 10 heures, des Togolaises et Togolais issus de divers horizons et de catégories et couches sociales résidant au Togo tout comme ceux de la diaspora y compris ceux et celles contraints à l’exil politique ont porté sur les fonds baptismaux un nouveau parti, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC). « A » comme « Alliance » : un engagement fort et déterminé à œuvrer de concert avec toutes les forces en lutte contre la dictature. « N » comme « Nationale » : un parti qui ambitionne d’animer la vie politique et de rayonner sur toute l’étendue du territoire. « C » comme « Changement » : un objectif politique cardinal intégrant l’alternance démocratique comme gage d’instauration de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance au Togo.

L’emblème de l’ANC est constitué de deux mains ouvertes portant aux poignets une chaîne brisée par la flamme libératrice d’une bougie. Les mains libérées, débarrassées de tous entraves et aliénations, s’ouvrent vers toutes les personnes de bonne volonté pour bâtir un Togo libre, uni et prospère. Les chaînes brisées illustrent la victoire des pères de l’indépendance, fondateurs de la nation togolaise. Elles symbolisent aujourd’hui la victoire sur la tyrannie et son cortège de misère, de pauvreté, de brutalité et de détresse. La bougie allumée symbolise la dimension spirituelle de la lutte, de la prière au quotidien du peuple togolais tout entier pour sa libération. Elle est vie, énergie et lumière et exprime la vigilance, la détermination et la foi en l’avenir. La couleur de l’ANC est l’orange hollandaise.

C’est la couleur du soleil dans un soleil qui illustre le disque solaire. La couleur orange représente le feu purificateur, symbole de libération. Elle exprime la créativité, le dynamisme et la détermination. En Afrique du Sud, Mandela n’a pas laissé la lutte pour aller quémander le poste ministériel, d’ambassadeur. Il s’est plutôt mis à la disposition du peuple pour la victoire finale. C’est ce que nous allons faire également au Togo ».

Jean-Pierre Fabre (président ANC)

« Je vous salue tous pour votre bravoure et détermination. N’importe quelle situation dans laquelle nous nous trouvons, vous nous soutenez. Je remercie également mes frères journalistes, qui ont pris sur eux d’expliquer ce qui se passe à la population. Je les salue pour cette lourde et noble mission qu’ils font. Je salue également tous mes frères du FRAC et je les convie à redoubler d’effort pour la poursuite de la lutte. Je salue mes collègues députés de l’ANC qui sont restés intransigeants sur leur position malgré les menaces venues de part et d’autre. Parmi nous, il y a deux qui sont gravement malades. Ils souffrent d’un Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Ils ont besoin de se reposer mais Gilchrist Olympio envoie vers eux ses hommes de main pour leur faire du chantage. Qu’il est cynique ! Tout ce qui se passe, je pense que c’est Dieu qui est en train de nous révéler quelque chose. Il nous expose nos ennemis.

Depuis que nous avons commencé la lutte, la Cour Constitutionnelle ne commet que des gaffes. Je trouve que si cette Cour continue ses manœuvres, c’est parce que nous avions longtemps été indulgents. De 1998 à 2010 en passant par 2003 et 2005, la Cour Constitutionnelle a été une machine au service du RPT pour les hold-up électoraux. Tous ceux qui siègent dans cette Cour nous font voir de toutes les couleurs, il est temps que nous leur disons qu’ils sont des délinquants en col blanc. Abass Bonfoh ne peut pas, de son propre gré, décider du sort des députés ANC. Ce sont les tenants du régime RPT qui le commanditent. Il y avait eu également un fait bizarre dans cette histoire.

Parmi les noms des neuf députés chassés, Abass Bonfoh a envoyé, à la place de Lawson Georges Latévi Gabin, le nom de Lawson Adjé Latévi Blaise. Or, ce dernier n’est pas un député. C’est au vu de tout ceci que je dis que nous ne devons plus accepter que la Cour Constitutionnelle nous trimballe comme elle veut. Au cours de ma campagne électorale, j’avais seulement deux messages : l’instauration de l’Etat de droit et le redressement de l’économie nationale. Nous devons nous atteler à ces deux principes pour que le Togo ne soit plus le mauvais élève de la classe. Nous avons en suspense l’affaire ReDéMaRe et pire encore ce qui arrive aux commerçants du marché d’Adawlato. Cette fois-ci, nous devons nous lever contre la violation des Droits. Pour ce faire, nous allons, à compter de samedi prochain, renouer avec nos marches de protestation de Bè Kondjindi à la plage. Nous marcherons jusqu’à ce que le droit soit dit ».

www.togocity.com

26 novembre 2010

Des milliards saisis: les commerçants empêchés d'exprimer leur mécontentement devant la présidence

Le grand marché de Lomé est presque désert ce matin et pour cause les commerçants ont décidé d’aller à la Président de la République pour demander que leur argent saisi mercredi dernier par la douane togolaise leur soit rétrocédé. En effet, la douane de l’aéroport international de Lomé Tokoin a arrêté mercredi dernier, sept (7) commerçants, ressortissants nigériens avec en leur possession une forte somme d’argent en coupure de dollars.

Certains estiment la somme à 8 milliards alors que pour d’autres elle avoisine les 17 milliards. Une affaire qui paraît floue. Mais pour les commerçants Nigériens, les personnes arrêtées seraient des convoyeurs de fonds des opérateurs économique en poste à Lomé qui font des transactions commerciales avec la Chine et d’autres pays du Golfe comme Dubaï. Plusieurs nationalités seraient touchées par la saisie. On parle de nigériens, maliens, burkinabè, sénégalais, togolais, chinois, indiens,commerce

Cette opération bien qu’illégale n’est pas inconnue des autorités togolaises qui l’ont encouragée de façon tacite. Puisque à chaque fois, par le passé, la douane togolaise a autorisé de telle transaction contre le prélèvement d’une taxe alors qu’elle savait que l’opération n’est pas autorisée. Ne voyant que leur intérêt, la douane a laissé l’opération perdurer depuis bientôt 20 ans. Avec l’habitude, ce qui n’est pas autorisé est devenu « légal » pour les commerçants et ils ne comprennent pas que subitement, sans les avertir on puise leur saisir de telle somme. Compte tenu de ce laisser-aller, Lomé est devenue même la plaque tournante de cette transaction et les commerçants de la sous région n’hésitent pas à venir à Lomé pour faire convoyer leur fonds en direction des pays asiatiques.

Pour les commerçants s’ils ont procédé ainsi c’est compte tenu de la lenteur des banques togolaises. « Quand tu envoies l’argent par les banques d’ici, ça fera plus de trois mois avant que l’argent ne te parvienne là-bas alors que tu as reçu un visa de 3 mois. Mais s’il te parvient c’est 1 million ou 2 millions qu’elles t’envoient, jamais la totalité », a déclaré un contestataire pour expliquer au MO5-Togo.com la raison de ce procédé.

« En début d’année déjà plus de 2 milliards avaient été saisis sans qu’on ne sache où est parti cet argent. Mais cette fois-ci, nous sommes décidés à récupérer notre argent », a laissé entendre un des commerçants qui ont tenté de crier leur ras-le-bol devant la porte de la Présidence. Ils ont décidé de marcher ce matin sur la présidence de la république et ont été empêchés par les forces de l’ordre à l’entrée du boulevard de la Marina.

Selon les indiscrétions, c’est le chef du service de renseignement qui a conduit l’opération de saisi des fonds de transaction illégale.

                     

(mo5-togo.com)

                                                                                                                                                  

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